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dimanche 10 janvier 2010

Y'en a un peu plus... je vous les laisse ?

Je vous parlais il y a quelques semaines de mon traumatisme du mollet, de ce blocage insurmontable qui m'empêchait d'essayer une botte sous peine de m'enterrer six pieds sous terre de honte de ce tour de jambe hors conventions (voir la note Aïe la cuisse pour en savoir un peu plus). Je vous vois déjà roulé de l'oeil en disant "n'importe quoi... Comment se prendre la tête pour rien"... Et bien bien pensez à cette petite robe sur laquelle vous aviez jeté votre dévolu depuis des mois et à l'horrible affront qu'elle vous a imposé la fermeture éclair au moment d'atteindre votre doux séant, pensez à ce petit haut parfait pour votre soirée de samedi mais qui au moment de l'enfilage, vous a rappelé que vous aviez trop d'épaules/de seins ou au contraire, pas assez d'opulence bustière. Vous vous souvenez ? Merci donc pour votre empathie.

Et bien, en ce début de soldes, je me suis fait violence, et je suis allée, contre toutes mes recommandations internes, arpenter les étales de mon Printemps du coin. Pourquoi une telle inconscience ? Simplement car mes amis m'avaient infligé le plus terrible des camouflets le week end précédent en élisant mes "fuck me boots", les moins séduisantes du groupe. Piquée au vif, j'ai donc foncé au rayon chaussures avec une idée fixe en tête : me trouver des nouvelles bottes qui me réintroduisent au Panthéon de la baisabilité pédestre. Et pour cela, j'ai décidé de rationaliser mon achat. Et autant vous dire que cela a marché, alors si comme moi, vous etes un peu forte du mollet, voici ma feuille de match :

1.  Jouer dans la bonne division : il faut se rendre à l'évidence, il y aura toujours des bottes pour nous rappeler que notre mollet n'est pas aux normes. Mais peut-être qu'il suffit de les revoir (les normes, si c'était possible pour les mollets, ca se saurait). En l'occurence, pas la peine d'essayer de trouver son bonheur dans les griffes italiennes ou espagnoles, où la norme est le mollet indécemment fin. Autant vous dire que je ne joue pas non plus dans la catégorie du mollet français, là encore, je dispose de trop de largesses. Non, pour essayer en toute quiété, misez plutôt sur les divisions anglosaxonnes qui ont la décence d'avoir un mollet humainement gras. Résultat : la fermeture éclair finit miraculeusement par fermer (au lieu de rester coincer à mi mollet comme d'hab). Un petit coup dur pour l'égo (l'Anglaise n'est pas l'étendard de la féminité par excellence), mais dites vous au moins que vous n'évoluez pas encore en division allemande.

2. Trouver le bon adversaire : rien ne sert de courir après les modèles dictés par nos pages de papier glacé, il faut choisir son modèle à point. Prenez moi et la cuissarde : alors certes, tout le monde nous rabâche que c'est la it-shoes de la saison mais encore faut-il que la cuisse y rentre (au-delà de l'épreuve du mollet, vous vous doutez bien que la cuisse n'est pas conventionnelle non plus). L'alternative qu'on nous propose à la cuissarde : les cavalières. Sauf que là non plus, je ne suis pas d'accord. Quand on on fait 90 + une bonne trentaine de centimètres de tour de hanches, le tout décliné sur des jambes d'environ 68 centimètres, on ne peut pas cracher sur un peu de talon pour allonger tout ca. Non, je vous le dis, rien ne vaut les bonnes vieilles bottes zippées, un peu seventies, avec une bonne dizaine de centimètres de talon et un petit plateau compensé. Ratio sensualité / portabilité maximal.

3. Jouer l'attaque : une fois la perle rare trouvé, il ne faut surtout pas hésiter à aller droit au but. Prenons,là encore, un exemple au hasard : le mien. Lors de mon petit périple de ce week end, je suis tombée sur le modèle parfait : Unisa (marque anglophone et donc bonne division), zippée et haut perchée (un adversaire de choix) et surtout disponible en une palette géniale de 5 couleurs. Bref, après que le miracle s'est produit (le mollet rentre, la fermeture ferme, et le pied veux bien marcher), j'ai donc décidé de les acheter en double exemplaires (gris et noir, en l'occurence). Alors certes, en rentrant, vous n'êtes pas à l'abris d'un Jules qui vous dira, triomphant, dans toute sa subtilité habituelle : "Ah, et ben celles-là tu les as bien en douze exemplaires".  Mais peu importe vous (me) voilà équipée pour l'hiver, mais surtout réconciliée avec vos /mes mollets et vous/moi-même... Et si ca doit coûter la maudique somme de deux paires de bottes, moi, je dis, ca vaut le coup.

Photo : DR

2 commentaires:

  1. A force d'humiliations (l'est pourtant pas si gros que ça, mon mollet !), j'ai arrêté d'en acheter à fermeture éclair. Trop de pinçages de mollet indignes. Trop de déceptions cuisantes. Cette année pour les soldes, je suis résolument passée aux bottes sans zip, qu'on se le dise !

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  2. Chères piles intermédiaires,

    Je t'envoie toutes mes pensées et tout mon soutien dans la recherche de la botte parfaite.

    Ta compatriote de mollet

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