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mardi 2 février 2010

Hypoxi : mincir par le vide... ou pas !

Après avoir flirté avec la Powerplate, le Cellu M6,  l'Icoone, et tant d'autres machines minceur, je me suis dit que rien ne pourrait remettre en question la fidelité de mes capitons.¨Pourtant, quand j'ai été invité à essayer la nouvelle méthode ultra révolutionnaire pour raffermir la cuisse et rendre mon bedon un peu moins confortable, je me suis surprise à dire "Allez, laisse-toi tenter, juste une petite fois..." J'ai donc foncé au très chic Must Institute du 8eme arrondissement hier pour donner sa chance à la méthode Hypoxi.

Faut dire que la méthode a sorti ses plus grands atouts pour me séduire. La promesse : un programme spécial jambes sveltes, qui promet, en 12 séances de perdre une à deux tailles de pantalons et de transformer l'orange qui trône sur mon séant en douce pêche. Tentant me direz-vous ? C'est aussi ce que j'ai pensé... D'autant que le principe est assez original : en gros, la méthode promet d'activer la circulation sanguine dans nos zones à risques par un jeu savant (comprendre incompréhensible) de 'Vacuum', à grands coups de cabine dépressurisée. En un mot, la minceur par le vide.


Sauf que la méthode n'avait pas grand chose de charmant. Je m'explique. En arrivant, le petit monsieur m'invite à me mettre en tenue et à m'allonger dans le caisson où trône le pédalier (passons sur le fait que j'étais complètement sous-vêtue pour l'occasion. Dans une salle de sport du 8eme, mon vieux Adidas taille XL délavé associé à mes Nike crados, ca l'a pas fait). Car oui, la méthode Hypoxi demande bien qu'on mette la main à la pâte, ou plutôt le pied à la pédale. Mais avant de me mettre au travail, le dit petit monsieur ne manque pas de me faire enfiler une  jupette rigide en néoprène ( là encore moyennement raccord avec mon Adidas, mais bon, le néoprène, c'est jamais sexy, comme je vous l'ai déjà démontré), qu'il faut soigneusement caler dans les interstices du caisson, question que le tout soit bien hermétique. Niveau sex appeal, on y reviendra.

Je me mets donc à pédaler et oh, surprise, je suis doucement mais surement aspirée vers le bas... La machine a commencé sa langoureuse danse minceur en suçonnant mes guibolles. C'est normal m'indique-t-on :  "c'est la pression qui booste la circulation sanguine au niveau des cuisses et favorise l'évacuation des adipocytes". Ah, ben si ça évacue... J'ai rien à redire, si ce n'est que globalement, je m'ennuie à mourir. Comme avec un vieil amant qui fait plein d'efforts mais n'arrive juste pas à vous faire prendre votre pied : je ne vois juste pas l'intérêt, mais bon, je m'exécute... et je pédale ma demie heure.

Avant de passer à la deuxième étape du programme : le massage. Massage, vous avez dit massage ? Voilà de quoi éveiller mes papilles sensorielles. Sauf que manque de bol, le petit Monsieur me replonge dans une combi XXXL en néoprène qu'il branche en au moins 10 endroits à une grosse machine qui traine là. L'avantage, c'est que l'aube d'une minute, je me suis sentie dans la peau de la fiancée de Frankenstein. Au moins, ça c'était nouveau. Le reste manquait franchement de confort et d'humanité (si ce n'est d'intérêt) : pendant 20 minutes la machine aspire tout l'air dans la combi et active une série de capteurs qui se gonflent et se dégonflent à gogo. L'idée est là encore de relancer la circulation, d'éviter les jambes lourdes & Co. Sauf que moi, à part être enveloppé dans un papier bulles géant, j'ai pas trop ressenti la magie du truc... Vous l'aurez compris, entre la machine Hypoxi et mes capitons, le coup de foudre n'a pas eu lieu. Dommage (et en même temps mon portefeuille me remercie déjà donc c'est sans regrets).

Infos pratiques :
Méthodes Hypoxi au Must Institute
29, avenue Pierre 1er de Serbie
75116 Paris
Tel : 01 47 20 18 92
Site : www.must-institute.fr
Note : 3 /10 (et je suis gentille)

Photo : DR Hypoxi

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